Réchauffement climatique, environnement, pollution… mais aussi… croissance démographique et économique. Et si les mots “Démographie”, l’étude des données que l’on a concernant la population, et “Écologie”, l’étude de l’environnement n’allaient tout simplement pas ensemble? Et pourtant, ce sont des mots que l’on retrouve fréquemment à la même page dans la presse. Pourquoi cette question? Eh bien, on parle beaucoup de réduire notre consommation de pétrole en ce moment, une des principales causes du réchauffement climatique.
Néanmoins, Sir David Attenborough, naturaliste très célèbre pour ses documentaires animaliers, met son doigt sur un élément qui est trop souvent négligé dans le cadre de l’environnement: une population nombreuse qui ne cesse de grandir de jour en jour. Prenons un exemple concret de cette opposition entre l’écologie et la démographie: la génération de nos grand-parents est bien plus grande que la nôtre. Pour pouvoir payer la pension des membres de cette génération sans augmenter nos impôts, il faudrait que la population de notre génération augmente, c’est-à-dire plus de deux enfants par famille. Or, avec la médecine moderne qui continue de se perfectionner, cela nous ferait une population qui persévère dans sa croissance. Nous avons affaire à une opposition qui ne convient pas à ce que l’on essaie de réaliser pour l’environnement. On constate les problématiques liées au métier des femmes et hommes politiques.
L’Homme ou la nature?
Dans ces circonstances, on a affaire à un véritable dilemme: Privilégier l’humanité ou la nature? Une perspective encore plus inquiétante s’impose. Si des restrictions ne sont jamais mises sur la population, nous risquons de ne plus pouvoir nourrir celle-ci. Comme nous le fait remarquer Sir David Attenborough, sur une planète dont la place est limitée, la race humaine sera obligée d’arrêter de grandir.
Cet arrêt pourrait se manifester de deux façons. La première consiste à laisser la nature s’occuper de notre destin en éradiquant peu à peu l'espèce humaine par la famine, des épidémies, etc. La deuxième est notre grand pas vers l’avant, notre choix. Il faut agir. Mettons maintenant des nombres sur des mots. En 1960, la population mondiale était de 3 milliards. Nous sommes désormais en 2022 et avons atteint une population de près de 8 milliards. Autrement dit, en 62 ans, nous avons presque triplé la population. Les personnes qui nient ces nombres ou qui disent que mettre des règlementations en matière de population peut être considéré comme éco-fasciste, car cela est directement lié à des thématiques telles que le racisme ne font malheureusement, que retarder une prise de décision.
Y aura-t-il un monde dans lequel on pourra prendre des décisions si l’on ne tarde pas à prendre des mesures drastiques pour la planète sur laquelle on vit? Peut-on agir facilement sans que l’on en soit fortement critiqué? À vous de prendre position par rapport aux faits et de choisir un camp… ou est-ce plus complexe que ça? Sûrement, mais restons en là pour l’instant.
Sources: - https://www.youtube.com/watch?v=JRPmLWYbUqA
Écrit par Lucia Coibion, 3ème
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