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Deux ans de pandémie, voici le bilan



Début de la COVID-19


Le 16 novembre 2019, la COVID-19 apparaît à Wuhan, en Chine, avant de se propager dans le monde. Étant probablement la maladie infectieuse la plus médiatisée, plusieurs hypothèses quant à son origine en ont découlé - transmission du virus par le pangolin, la chauve-souris ou le serpent, virus sorti du laboratoire de Wuhan par accident, virus créé par l’Homme en manipulant le VIH, virus importé par les militaires américains en Chine, etc (1).


Des premiers cas de COVID-19…

Le 16 décembre 2019, une femme est admise comme ayant une pneumonie à l’hôpital de Wuhan. Son état de santé évoluant vers le négatif, l’hôpital procède à des examens de laboratoire.

Le 21 décembre ont commencé des analyses sur 4 cas de pneumonie virale suspecte. Les jours suivants, plus d’une vingtaine de nouveaux cas arrivent à l’hôpital de Wuhan. Les deux tiers d’entre eux sont liés directement ou indirectement au marché de fruits de mer où sont vendus des animaux sauvages pour la consommation. De là découlent les premières rumeurs faisant état d’une épidémie née de ce marché (3).

Le 27 décembre 2019, le laboratoire de Guangzhou découvre que la maladie atteinte s’apparente au SRAS-CoV-2, le virus de SRAS apparu en 2002, l’actuel COVID-19 (3).

Le 31 décembre 2019, les autorités sanitaires de Wuhan, Pékin et l’Organisation mondiale de la santé (l’OMS) révèlent au grand public l’existence d’une épidémie de pneumonie virale d’origine inconnue et évoquent 27 cas dont 7 graves. Alors que le chiffre réel est de 266 (3). Le propriétaire d’une clinique ayant soigné plusieurs malades, mais qui n’a pas été au marché aux fruits de mer est admis à l’hôpital de Wuhan - indice que le virus est contagieux. Mais cette information cruciale n’est partagée que le 12 janvier 2020 (1).

Le 9 janvier 2020, un client hospitalisé se rendant régulièrement au marché décède de la COVID-19. Sa mort est rendue publique le 11 janvier 2020.

Le 21 janvier, 56 millions d’habitants de la région de Hubei sont confinés pour éviter la progression de l’épidémie. Deux jours après que l’information de la transmission du virus soit rendue public.

Le 21 janvier, un Américain de 35 ans de retour de Wuhan est hospitalisé à Washington. Il devient le premier cas de Covid-19 détecté aux États-Unis.

Le 24 janvier, trois personnes revenant du pays de départ de l’épidémie sont à leur tour hospitalisées en France. Ce sont cette fois les premiers cas en Europe.

Le 31 janvier commence le rapatriement de français vivant en Chine. Un avion dépose ce jour-là près de 300 français, placés par la suite en quatorzaine. Cette situation continue encore en février.


…A la crise économique


Alors que l’épidémie a franchi le cap des 100 000 contaminés selon l’OMS, les Bourses européennes s’effondrent. En Belgique, le PIB (produit intérieur brut) chute de 8,3% (2021).


Lors du premier confinement de mars 2020, une majorité d’établissements (81 %) a eu recours à l’activité partielle. Cette proportion a baissé durant l’été, tout en restant élevée (43 %).

Les entreprises qui n’ont pas eu recours à l’activité partielle déclarent en majorité disposer de suffisamment de trésorerie pour maintenir les salaires (62 %) ou ne pas être impactées par la crise (52 %). Une part beaucoup plus faible explique ne pas avoir eu recours à l’activité partielle du fait de la possibilité de poursuivre leur activité en télétravail (26 %) (5).

Ces chiffres nous montrent qu’une grande quantité de la population belge, au niveau du marché du travail, a perdu son emploi en 2020.


Sources utilisées :

5 :


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